Vient de paraitre aux éditions 'Belles lettres" : les Romains et la mode" - de l'historien-latiniste JN Robert dont on ne compte plus les ouvrages sur la société romaine :
Le grand Scipion l'Africain, comme tous les Romains, porte la barbe. Un jour, en Sicile, au contact des mœurs grecques, il décide de se faire raser. Aussitôt, tout ce que Rome compte d'hommes jeunes et modernistes suit son exemple. La mode du visage glabre est lancée… Les tapis de Babylone font fureur au temps de Caton : ils s’arrachent 800 000 sesterces pièce quand un poulet, au marché, vaut 2 sesterces… L’esclave Roscius a du charme, et du talent. Son maître décide d’en faire une vedette de théâtre. En quelques années, il devient la coqueluche des Romains, et son nom reste comme celui d’un des plus grands du « star system »… À Rome, comme le montrent ces quelques exemples, la mode s’immisce autant dans les habitudes de vie – le vêtement, la nourriture, le cadre familier – que dans l’art ou la littérature où la notion d'imitation est centrale. Par la suite aussi, Rome demeure l'arbitre des élégances, en devenant un modèle de référence pour la culture et le goût européens.
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Sommaire :
Chapitre I. La mode et l'histoire
Chapitre II. La mode dans le vêtement et la parure
Chapitre III. La mode et le cadre de vie (public et privé)
Chapitre IV. La vie à la mode
Chapitre V. La mode et les jeux
Chapitre VI. La mode et la religion
Chapitre VII. La mode, l'économie et le commerce
Chapitre VIII. La mode et la vie littéraire
Chapitre IX. La mode et la littérature (deux exemples : la poésie et la rhétorique)